Bien cher Cyprien,
Quelle joie de te fêter en ce jour de fête nationale, toi qui as reçu la nationalité belge. Recevoir une nationalité, c’est recevoir en cadeau une grande famille humaine riche par sa diversité et son histoire. Cette grande famille qu’est le peuple belge devient la tienne mais c’est aussi notre nation qui te reçoit en cadeau.
Notre paroisse n’a pas attendu que tu reçoives la nationalité belge pour t’accueillir. D’ailleurs, ce n’est pas en vertu de sa nationalité que nous avons à accueillir une personne mais en vertu de son humanité. Une humanité qui parfois peut être blessée par son histoire.
Tu es arrivé ici, cher Cyprien, blessé par ce qui venait de t’arriver mais tu es arrivé le cœur ouvert et nous aussi, nous t’avons ouvert notre cœur. C’est là tout le sens du mot du mot hôte qui signifie à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli et qui, lui aussi, est appelé à accueillir la personne qui le reçoit. L’hospitalité est appelée à être réciproque pour être pleinement vécue.
Merci, cher Cyprien, pour cette belle personne que tu es, pour ta serviabilité à toute épreuves, pour ton désir de mieux comprendre la société dans laquelle nous vivons. C’est ce désir de compréhension de la société qui t’a conduit à vouloir entreprendre des études de sociologie que tu mènes brillamment à l’Université Catholique de Louvain.
A travers tout ton parcours de vie, qui est loin d’être fini, tu peux faire tienne ces paroles de Saint Paul lorsqu’il dit
J’ai gardé la foi. Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force. A lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.
Je demande à la Bienheureuse Vierge Marie pour toi et pour nous tous ce cœur d’or que le père de Grandmaison nous invite à lui demander dans cette belle prière :
Sainte Marie, Mère de Dieu garde-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtiens-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.
Fais-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre Cœur, devant ton divin Fils. Un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse,
un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel.
Amen.
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