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Temps de prière du 4ème dimanche de Carême

chers paroissiens et amis de la paroisse

Il est frappant de constater que là où la mort a frappé que ce soit suite à un accident, un attentat le premier réflexe chez beaucoup de personnes, quelles que soient d’ailleurs leurs convictions philosophiques ou religieuses, c’est d’apporter de la lumière sur le lieu même du drame.
Prenons le temps de contempler ce geste qui consiste à apporter de la lumière dans les lieux de ténèbres et demandons-nous chacun à qui au cours de cette semaine, je vais apporter de la lumière. Car si Jésus nous fait le don de la lumière c’est pour que, habités par cette lumière reçue, nous la portions à ceux qui en ont besoin.

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Texte de l’homélie

Il y a un mot qui revient souvent dans l’évangile c’est le mot lumière. La première chose que l’évangile nous dit de la lumière c’est qu’elle est venue dans le monde. A propos de la lumière qui est venue dans le monde, je me souviens d’un baptême célébré le jour de Noël et du geste posé lors de cette célébration. Je vous le montre.

Pour permettre au parrain d’allumer le cierge de son filleul à la flamme du Cierge pascal, j’ai pris le Cierge pascal pour le mettre à terre ce qui a permis au parrain d’allumer le cierge de baptême de son filleul.

C’est après avoir fait ce geste que je me suis dit au fond c’est cela Noël : c’est la lumière de Dieu qui, en Jésus, est venue jusqu’à nous pour s’offrir et se rendre accessible à notre humanité. Sans cette venue de Jésus en notre monde, la lumière de Dieu serait restée inaccessible.

Cette lumière de Dieu venue dans notre monde ne s’impose pas à nous mais elle nous met devant un choix : allons-nous venir à la lumière ou préférons-nous rester dans les ténèbres ?

L’évangile de ce dimanche qui nous parle de la lumière venue dans le monde nous prépare, comme chaque évangile du Carême, au renouvellement de notre baptême que nous ferons lors de la fête de Pâques. Le baptême est en effet le sacrement par lequel nous venons à la lumière. Dans l’antiquité chrétienne on appelait couramment le baptême « illumination » parce qu’il est lumière éclatante. C’est Clément d’Alexandrie qui, au III siècle, dit ceci :

« Le baptême est illumination, par laquelle nous contemplons la sainte lumière du salut, c’est-à-dire par laquelle nous pouvons voir Dieu… Purifiés par le baptême, nous courons vers la lumière éternelle comme des enfants vers leur père… »

Saint Augustin presse les catéchumènes de se hâter de courir au bain du baptême, s’ils cherchent la lumière.

Si lors de la veillée pascale ce ne sont pas seulement les nouveaux baptisés qui tiendront dans leurs mains un cierge allumé mais tous les baptisés c’est bien pour nous dire que ce don de la lumière qui nous est fait au baptême c’est un don à accueillir chaque jour.

Si le don de la lumière nous est fait au baptême ce n’est pas seulement pour que la lumière de la Résurrection, qui dissipe les ténèbres de la mort, puisse éclairer nos nuits mais c’est aussi pour que nous apportions la lumière dans l’obscurité de ce monde, et la chaleur là où il fait froid et là où menace l’insensibilité.

Il est frappant de constater que là où la mort a frappé que ce soit suite à un accident, un attentat le premier réflexe chez beaucoup de personnes, quelles que soient d’ailleurs leurs convictions philosophiques ou religieuses, c’est d’apporter de la lumière sur le lieu même du drame.

Prenons le temps de contempler ce geste qui consiste à apporter de la lumière dans les lieux de ténèbres et demandons-nous chacun à qui au cours de cette semaine, je vais apporter de la lumière. Car si nous sommes venus à la lumière en venant participer à l’eucharistie c’est pour que, habités par cette lumière reçue, nous la portions à ceux qui en ont besoin.

Temps de prière du 4ème dimanche du temps ordinaire.

Chers paroissiens et amis de la paroisse Saint-Etienne,

Quelle grande joie de me retrouver parmi vous ! Vous avez pu avoir des échos du séjour à Lulingu grâce au site de notre paroisse, aux mails et au blog « Les amis de Lulingu » http://lulingu.afrikblog.com/

Lors de la visite des communautés de base de la paroisse de Lulingu, j’étais très touché d’entendre que chaque matin, dans la chapelle de la communauté locale, nos amis prient pour nous et demandent au Seigneur de bénir la paroisse Saint-Etienne de Braine-l’Alleud.
Le petit film que vous pourrez découvrir en témoigne. Dans la prière intitulée « Sala ya kuwaombea watu » (prière pour les peuples) il est demandé ceci à Dieu :
« …Uibarikie parokia yetu parokia mtakatifu Barbara ya Lulingu na pia parokia mtakatifu Stefano ya Braine l’Alleud iwe kama jamaa moja ya watoto wako wenyi kukuaminia na kukupenda »
Ce qui veut dire :
« …Bénis notre paroisse Sainte Barbe de Lulingu et aussi la paroisse Saint-Etienne de Braine-l’Alleud qu’elles soient comme l’unique famille de tes enfants qui croient en toi et qui t’aiment »
Dans l’attente de vous revoir très prochainement (après ma quarantaine du retour), soyez tous assurés de mon amitié fraternelle en Jésus.

Alain, votre curé.

Temps de prière audio

Homélie du 4ème dimanche du temps ordinaire

Année B

Dieu parle-t-il ? À tout le moins, a-t-il parlé ? Dans l’affirmative, comment nous a-t-il parlé ? La première lecture tirée du livre du Deutéronome nous présente l’oracle du Seigneur adressé au peuple, par la bouche de Moïse, qui annonce un prophète. Autrement dit, un porte-parole de Dieu. Avec Jésus le Christ, c’est plus qu’un porte-parole que le Père nous envoie. C’est la Parole de Dieu qui se fait chair avec la venue du Fils sur notre terre. En Jésus Christ, la Parole de Dieu nous est adressée, la Bonne Nouvelle nous est révélée. Dieu nous a parlé et nous parle encore par cette présence divine consignée en lettre de feu dans l’Écriture sainte !

Quatre verbes résument le ministère public de Jésus, dont deux sont présents dans l’Évangile de ce jour. Il s’agit des verbes enseigner, libérer, guérir et prier. Il prie son Père : il est donc en relation avec lui. Il guérit et il libère, manifestant ainsi par des signes la Bonne Nouvelle du salut qu’il annonce par son enseignement. Christ, notre libérateur, est vainqueur de la mort, du péché et du Malin. Il enseigne et nous révèle par sa Parole le plan d’Amour de Dieu et le mystère de Dieu dont l’essence est : amour.

Dans l’extrait de l’Évangile de saint Marc que nous venons d’entendre, Jésus manifeste son origine divine à travers l’autorité avec laquelle il enseigne et par laquelle il domine les esprits impurs. Il ne parle pas comme les scribes, pourtant spécialistes de l’Écriture, dont l’enseignement repose sur la tradition. Lui, il parle avec la puissance divine. Il chasse l’esprit impur tourmenté par sa simple présence de Lumière et qui abdique devant son ordre sans appel : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »

La puissance divine du Christ est pour nous source de réconfort. Le dernier mot de l’Histoire n’appartient pas à un quelconque esprit impur, ni à la maladie, ni à la mort, même si notre siècle est affecté par ces réalités. Le règne de Dieu grandit, sans qu’on sache toujours comment. Le grain semé finit par mûrir, et le moment voulu ce sera le temps de l’accomplissement : le blé sera prêt pour la moisson. Des épreuves le Seigneur peut tirer du bien. En ces temps difficile, sommes-nous prêts à croire, encore et toujours, à sa Providence ? Que murmure au fond de notre cœur la présence de l’Esprit Saint à ce sujet ? Christ est vainqueur : sa résurrection est le gage que les temps sont accomplis. Le Soleil se lève sur le monde, en particulier à chaque Eucharistie. L’ombre fuit pour faire place à la Lumière.

Nicolas Favart

Temps de prière du 2ème dimanche du temps ordinaire

Chers paroissiens et chers amis,

Avec la fin du cycle de Noël amorcé au premier dimanche de l’Avent et bouclé à la solennité du baptême du Seigneur, nous voici au deuxième dimanche du temps ordinaire. Ce qui est ordinaire n’est guère synonyme de banalité. Saint Jean-Paul II affirmait constamment que « la sainteté ne consiste pas à accomplir des œuvres exceptionnelles, mais à vivre de façon extraordinaire des choses ordinaires ». L’Église veut que nous fassions de notre vie ordinaire un temps privilégié pour faire des rencontres de qualité avec Jésus et avec le prochain. C’est dans la quotidienneté de notre existence que pareilles rencontres sont possibles. En ce sens, tout ce qui nous paraît ordinaire (événement, lecture, prière, messe, visite, rencontres fortuites, accueil, dialogue…) devrait être intensément vécu. Dans l’évangile du jour, Jésus demande à deux disciples de Jean-Baptiste qui le suivent : « Que cherchez-vous ? ». C’est à chacun de nous que s’adresse également cette parole d’Évangile. Jésus nous pose directement la même question : « Que cherches-tu ? Cette question nous pousse dans nos derniers retranchements. C’est à chacun de discerner le sens de son cheminement : « Quel est mon désir ? Quelle est mon attente ? » Mais bien souvent, nous avons du mal à cerner l’aspiration réelle en nous et nous cherchons désespérément ce que notre cœur possède déjà. En effet, dans la deuxième lecture de ce jour, Saint Paul nous rappelle que Dieu habite déjà en nous puisque nous sommes le temple de l’Esprit Saint, qui est en nous et que nous avons reçu de Dieu. Il nous suffit de rentrer dans notre for intérieur pour le rencontrer. Car c’est dans ce sanctuaire intérieur que Dieu nous parle à cœur ouvert. Dès lors, à l’instar de Samuel, disons-lui : « Parle Seigneur, ton serviteur écoute ».

Abbé Augustin Lwamba

Vous trouverez ici le temps de prière.

Baptême du Christ

Après avoir célébré le dimanche dernier l’Épiphanie du Seigneur, c’est-à-dire sa théophanie ou sa manifestation comme l’étoile pour guider les peuples de la terre, l’Église universelle commémore aujourd’hui le baptême de Jésus, au cours duquel il est reconnu par Dieu comme son Fils bien-aimé. Ce baptême se déroule dans le Jourdain, lieu chargé de valeur symbolique indéniable. Il rappelle, d’un côté, l’itinéraire emprunté par les Israélites pour entrer dans la Terre Promise ; de l’autre, leur passage de la mer Rouge. En y situant aussi le baptême de Jésus, l’évangéliste Marc l’interprète comme une nouvelle libération de la servitude d’Égypte et une nouvelle entrée en Terre Promise. Sommes-nous réellement conscients du joug du péché et de sa libération qu’apporte le baptême reçu au nom de Jésus ? Une telle prise de conscience n’est possible que si d’une part, nous sommes humbles. D’autre part, si nous réalisons que la voix du Père disant : « tu es mon fils bien-aimé ; en toi je trouve ma joie », a aussi retenti à notre baptême. Quel honneur et surtout quelle marque d’amour pour chaque baptisé ? Demandons-nous si réellement Dieu trouve sa joie en nous. Si non, qu’avons-nous fait de notre baptême ? A chacun de répondre à cette question tout au long de cette journée.
 
Abbé Augustin Lwamba

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Homélie

Ce n’est pas la première fois que Jésus vient de Nazareth pour se porter à la rencontre de Jean le Baptiste et que celui-ci, par la grâce de l’Esprit Saint, le reconnaît comme Dieu. On s’en souviendra, alors qu’il était à peine conçu dans le sein de Marie, Jésus s’était déjà rendu auprès du Précurseur lors de l’épisode de la Visitation. Dans un tressaillement de joie, Jean le Baptiste avait alors manifesté sa reconnaissance du Sauveur et provoqué l’exclamation d’Elizabeth : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 43). 

Tout l’Évangile de ce jour est traversé par la présence de l’Esprit Saint. C’est lui, d’abord, qui inspire Jean le Baptiste et lui permet de déclarer : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales ». Autrement dit, Jean le Baptiste reconnait Jésus comme Seigneur, comme Dieu, comme celui qui est à la fois si proche et en même temps le tout Autre. Dans l’Évangile de Jean, il dira : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29). Dès lors, conscient de l’identité de Jésus, le Précurseur ne se sent même pas digne de défaire ses sandales comme un esclave le ferait pour son maître.

Ensuite, Jean le Baptiste affirme : « Moi, je vous ai baptisé avec l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint ». Le baptême institué par Jésus n’est pas un simple rite de purification : il confère efficacement l’Esprit Saint et ses dons.

Enfin, en remontant des eaux du Jourdain où il vient d’être baptisé, l’Esprit Saint descend sur le Christ comme une colombe et une voix venant des cieux se fait entendre : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie ». Voici Jésus consacré par l’onction du Saint Esprit : il est le Messie, c’est-à-dire, littéralement, celui qui est oint. Remarquons en passant cette théophanie trinitaire : l’Esprit descend sur le Fils et la voix du Père se fait entendre depuis les cieux.

Lors de notre propre baptême, le Père déclare : «  Tu es mon fils bien aimé, tu es ma fille bien aimée, tu es toute ma joie ! ». Le jour de notre baptême, nous avons reçu l’onction du Saint Esprit. Le jour de notre confirmation, l’Esprit nous pousse à devenir témoin et missionnaire, autrement dit à faire honneur au beau nom de chrétien que nous devons porter avec fierté et humilité. Temple de l’Esprit Saint, nous avons au fond de notre cœur une source spirituelle véritablement divine : ne l’empêchons pas de jaillir et même de déborder de la vasque du cœur. Et si les circonstances de la vie font que le puit de notre cœur est encrassé par le péché, empêchant ainsi la source de jaillir, courrons déclarer à Jésus comme le lépreux : « Si tu le veux, tu peux me purifier » (Lc 5, 12) ! Une telle prière, faite avec sincérité, ne peut manquer d’émouvoir le médecin des âmes qu’est le Christ et susciter la miséricorde divine.

Que l’Esprit Saint nous comble de ses bénédictions ! Avec joie laissons retentir en nos cœurs la voix du Père qui s’adresse aussi à nous : « Tu es mon fils, ma fille bien-aimé(e) ; en toi je trouve ma joie ! ». Quel bonheur de se savoir aimé, d’appartenir à quelqu’un qui nous offre sa présence parfaite et amoureuse gratuitement !

Nicolas Favart,

Vicaire dominical à la paroisse St-Étienne

Temps de prière de la fête de l’Epiphanie

Chers paroissiens et amis de la paroisse,

À l’occasion de cette nouvelle année 2021, je souhaite à chacune et à chacun de vous une bonne, sainte et heureuse année. Que santé, paix, joie et bonheur règnent dans vos familles.

Aujourd’hui, nous célébrons la fête de l’Épiphanie du Seigneur. Ce terme d’origine grecque (Epipháneia) signifie « manifestation » ou « apparition ». Il s’agit de la manifestation de l’Enfant de la crèche comme Roi et Dieu, attributs symbolisés par l’or et l’encens que lui offrent les mages. Pour parvenir jusqu’à lui, les mages ont été guidés par une étoile.

Aujourd’hui, chacun de nous est invité non seulement à prendre conscience qu’il peut être une étoile pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore le chemin qui conduit au Christ, mais aussi à (re)découvrir les étoiles qui éclairent sa vie. Parmi elles, il y a notamment la parole de Dieu sans laquelle les mages auraient du mal à trouver le chemin de Bethléem. Laissons-nous donc nourrir et éclairer notre vie par cette parole de Dieu qui nous ouvre le chemin vers le Christ qui est Lumière, Chemin, Vérité et Vie.

Bonne fête de l’Epiphanie !

Augustin Lwamba

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HOMELIE EN LA FETE DE L’EPIPHANIE

La fête de l’Épiphanie célèbre la manifestation de Dieu au monde ! L’Évangile nous propose un récit assez saisissant : « Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : ‘Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui.’ » (Mt 2:1-2). En effet, les mages venus d’Orient vont à la recherche de cet enfant-roi qui vient de naître. Ils se sont mis en marche tout simplement parce qu’une nouvelle étoile s’est levée. Soudainement, cette étoile avait disparu.

 De tout temps, nombreux sont ceux qui se lancent à la recherche d’un idéal qui donne du sens à la vie. Dans cette quête, personne n’ignore que les points d’ombre seront nombreux sur la route ! Un chemin semé d’embûches où l’obscurité bouche souvent la vue. De même, dans tout parcours de foi, aucun chemin spirituel n’est entièrement lumineux. Il y aura des moments de ferveur mais aussi de doute ! Des instants de grâce et aussi de découragement…Heureusement que les mages ne se sont pas découragés. Ne voyant plus l’étoile qui les guidait, ils font un détour à Jérusalem pour se renseigner auprès des autorités.  C’est là que la prophétie de Michée leur sera dévoilée :  c’est à Bethléem que sortira un chef, qui sera le berger d’Israël.

L’on observe un contraste dans ce récit de l’évangile : il y a d’un côté, les mages qui n’ont pas d’idées préconçues ; ils sont à la recherche du Messie et ils finiront par le trouver. De l’autre, il y a ceux qui savent et qui peuvent citer les Ecritures sans faute, mais qui ne bougeront pas le petit doigt ; ils ne feront même pas le déplacement de Jérusalem à Bethléem. Evidemment, ils ne rencontreront pas l’enfant de la crèche. Ce récit nous apprend qu’il ne suffit pas de savoir la vérité, mais il faut la mettre en pratique. Il ne sert à rien de savoir quel est le chemin, il faut se mettre en chemin, il faut expérimenter ce que l’on croit vrai.

C’est parce que les mages ont décidé de poursuivre leur route après avoir été éclairés par la prophétie de Michée, qu’ils ont fini par trouver le messie. A notre tour, il faut aussi nous laisser guider par la lumière de la parole de Dieu et suivre l’étoile. Des étoiles, il y en a toujours dans notre vie. La Vérité se cache quelquefois derrière les événements les plus simples de la vie. Sa révélation n’est pas forcément une ‘étoile’, mais peut-être une personne rencontrée, un livre qui nous tombe sous la main, un événement qui semble anodin ou une pensée qui nous traverse l’esprit… Le grand message de l’Épiphanie, c’est la rencontre avec Jésus. Bien des voies peuvent nous y aider notamment la parole de Dieu. Tâchons de les suivre pour rencontrer le Christ. Cependant, dès que nous rencontrons Jésus, laissons-le devenir la boussole, si pas le GPS de notre vie.

Amen.