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Jeudi de l’Ascension

Chers paroissiens et amis de la Paroisse Saint-Etienne,

Les évêques de Belgique ont voulu répondre à nombre de fidèles voulant adresser au Seigneur par l’intercession de Marie, une prière plus fervente en ce mois de mai qui est aussi celui où nous allons célébrer la fête de Pentecôte.

C’est ainsi qu’ils nous invitent à nous joindre à la Vierge Marie, en prière avec les disciples de son Fils dans l’attente du Saint-Esprit, en prenant un temps de prière quotidien dans une neuvaine commune à l’Esprit-Saint, de l’Ascension à la Pentecôte.

La Bible nous dit en effet que durant les neuf jours qui séparent l’Ascension de la Pentecôte, les Apôtres « d’un seul cœur participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, la Mère de Jésus » (Actes 1, 14), en attendant d’être « revêtus d’une force venue d’en haut » (Luc 24, 49). 

En réponse à cet appel à la prière, notre paroisse vous proposera dès demain une prière pour chaque jour pendant ce temps qui va de l’Ascension à la Pentecôte.

Belle fête de l’Ascension à tous !

Alain, votre curé.

Pour le temps de prière, cliquez ici

Texte de l’homélie

HOMELIE DU JOUR DE L’ASCENSION

            Frères et Sœurs, nous avons célébré dimanche dernier le 6e dimanche de Pâques. Le dimanche prochain, nous célébrerons le 7e dimanche de Pâques. Nous sommes toujours en plein temps pascal où nous fêtons la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. Celle-ci n’est pas seulement victoire de Jésus sur la mort et son retour à la vie. Elle implique aussi son passage du côté de Dieu, son entrée dans la vie divine ainsi que son exaltation à la droite du Père. C’est cette facette de la résurrection que nous découvrons aujourd’hui alors que nous fêtons l’Ascension de notre Seigneur Jésus-Christ, c’est-à-dire sa montée dans la gloire de son Père. Après sa mort et sa résurrection, le Christ est apparu à ses disciples pendant quarante jours avant son retour vers le Père. Ce retour n’est que normal, car il fallait que lui qui est venu d’en-haut, qui est descendu jusque dans les enfers, retourne vers son Père et notre Père, vers son Dieu et notre Dieu.

            Pourquoi l’Ascension est-elle célébrée et constitue-t-elle une fête alors qu’en réalité, Jésus quitte et se sépare de ses disciples ? L’Eglise considère cette montée comme une fête pour 4 raisons :

1° Le Christ reviendra : c’est notre immense espérance et nous attendons ce retour avec joie. Ceci est si capital que la liturgie nous le fait redire dans l’anamnèse à chaque messe : nous proclamons ta mort Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection et nous attendons ta venue dans la gloire. Nous attendons donc avec impatience le retour du Christ comme on attend le retour d’un voyageur que l’on aime.

2° Avec l’Ascension de Jésus, notre nature humaine monte au ciel à la droite de Dieu. Il y a comme une compénétration entre la divinité et l’humanité. La nature humaine est déifiée, sinon divinisée. Dorénavant, en montant au ciel, Jésus nous donne l’espérance de l’y rejoindre un jour en tant que membres de son corps mystique qu’est l’Eglise.

3° Il s’agit du retour triomphal du Christ après l’accomplissement de sa mission terrestre où il a vaincu la mort, le péché et le mal. D’où la raison d’être de cette fête au ciel et sur la terre puisque la victoire du Christ préfigure la nôtre. La mort n’a plus de pouvoir sur tout baptisé puisque Jésus est la résurrection et la vie, et quiconque croit en lui, même s’il meurt, il vivra (Jn 11,25). En triomphant du mal sur la croix, nous nous laissons encourager par l’apôtre Paul qui nous exhorte à ne pas nous laisser vaincre par le mal, mais d’en être vainqueur par le bien (Rm 12,21). Il en est de même du péché qui n’a plus de prise sur chaque baptisé qui a reçu les armes pour en triompher (Rm 6,14).

4° L’Ascension est une marque de confiance de Dieu en l’homme : le ressuscité lègue sa mission aux apôtres pour qu’ils la continuent : allez de toutes les nations, faîtes des disciples : baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé… » (Mt 28,19). En ce sens, l’Ascension ouvre la route à l’Eglise et invite chacun de nous à se mouiller, à se mettre à la tâche et à être ses témoins : « vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8), entendez par-là, jusqu’à Braine-l’Alleud. C’est à nous que cette mission est confiée aujourd’hui. Il revient dès lors à chacune et chacun de nous de se poser quelques questions : quel est mon engagement dans l’édification de l’Eglise, corps du Christ ? Est-ce que je me sens concerné par la mission de l’Eglise ?

            On le voit, frères et sœurs, l’Ascension n’est pas la fin d’une histoire, mais plutôt le début d’une autre : Jésus nous quitte physiquement alors que commence l’ère des actes des apôtres qui invite chacun de nous à mettre la main à la pâte en redécouvrant une nouvelle présence du Christ dans tout apostolat. « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». En montant au ciel, le Christ ne démissionne pas et ne s’évade pas de notre condition humaine : il nous soutient et rassure de sa présence chaque jour. A chacun individuellement de se poser la question de savoir comment le Christ est désormais présent dans notre vie aujourd’hui ? Quelle place lui accordons-nous dans notre quotidien : rencontre dans sa parole, dans la prière, dans les sacrements, dans la vie fraternelle et l’attention aux plus faibles ?

            Somme toute, l’Ascension nous rappelle que le Christ a tout vaincu : la mort, le péché, le mal même si nous continuons à en faire l’expérience. Mais pour participer pleinement à cette victoire du Christ, il convient de nous ouvrir à l’Esprit Saint, le Défenseur, et de nous préparer à le recevoir pour qu’il illumine nos cœurs et nous donne la force de lutter contre le mal et le péché autour de nous et en nous. Disons ensemble : Maranatha, Viens Esprit Saint.

Vous, vous me verrez vivant

Chers paroissiens et amis de la paroisse Saint-Etienne,

Dans mes lectures de ces jours-ci, j’ai beaucoup aimé cette réflexion de Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg dans laquelle il fait un parallèle entre ce qu’ont vécu les apôtres jusqu’à la Pentecôte et ce que nous vivons pendant le déconfinement progressif. Il y a, dit-il, une synchronisation involontaire entre le traitement de la pandémie par le confinement et les grandes étapes de la vie liturgique.

Après la résurrection du Christ, les disciples sont restés confinés jusqu’à la Pentecôte Ils ont d’abord été confinés par la peur et le doute, jusqu’à l’Ascension, puis par l’unité et l’attente jusqu’à la Pentecôte.

Après l’Ascension ils se sont rassemblés avec la Vierge Marie car ils attendaient une force venue d’en haut : l’Esprit-Saint. C’est exactement ce que nous sommes en train de vivre.

Cela nous montre que la célébration des actes du Christ n’est pas un simple anniversaire, qui nous rappellerait le passé, elle est un « mémorial », c’est à dire qu’elle va plus loin que la mémoire : elle nous rend présents aux événements célébrés, comme si le Christ faisait de nous ses contemporains. Au regard de la foi le retour des mêmes fêtes chaque année n’est pas un cercle fermé qui nous fait tourner en rond, il est une marche continue vers le futur. Le peuple de Dieu est un peuple de l’avenir.

Bon dimanche à tous, je vous rappelle l’opération « mets-toi en marche » initiée par notre évêque Mgr Hudsyn à relire sur le site de notre paroisse. ici

Bon dimanche et bien en communion avec vous tous !

Alain, votre curé.

Temps de prière de ce dimanche ici

Celui qui m’aime sera aimé de mon Père (Jean 14,21)

Texte de l’homélie

Nous venons d’entendre cette promesse de Jésus : « Vous, vous me verrez vivants ». Cela dit, Jésus ne se contente pas de faire cette promesse mais il met en œuvre toute une pédagogie pour nous aider à le voir vivant.

Les évangiles nous donnent deux exemples de cette pédagogie que Jésus met en œuvre pour nous aider à le voir vivant. Au cours de la période qui va de Pâques à la l’Ascension, Jésus initie en effet ses disciples à le reconnaître dans sa nouvelle condition de Ressuscité. Reconnaître Jésus ressuscité, cela demande un regard de foi car la résurrection de Jésus n’est pas la réanimation d’un cadavre. Si tel était le cas, ses disciples l’auraient tout de suite reconnu. Comme Jésus se trouve désormais dans un corps glorieux, il s’agit d’apprendre à le reconnaitre comme tel à partir des signes qu’il donne de sa présence.

C’est donc au cours de ce temps qui va de Pâques à l’Ascension que Jésus se donne à reconnaître vivant à travers différents signes. Un signe c’est quelque chose qui m’est donné à voir, à entendre, à sentir, à toucher dans laquelle, je peux, dans un regard de foi, percevoir la présence de Jésus Ressuscité.  Et dans les évangiles, si nous avons des récits dans lesquels le Ressuscité se fait reconnaître aux signes qu’il donne, c’est pour attirer notre attention sur ces signes car c’est à ces mêmes signes, qu’aujourd’hui que le Ressuscité se manifeste à nous.

Quelle est cette pédagogie que Jésus met en place pour nous aider à le voir vivant ?

Cette pédagogie de Jésus, je vous propose de la découvrir à travers deux exemples qui nous sont donnés dans les évangiles. Un premier exemple de la pédagogie de Jésus se trouve dans l’évangile de Luc au chapitre 24.

Dans cet évangile, nous découvrons la pédagogie que Jésus met en place pour aider les disciples d’Emmaüs à le voir vivant, une pédagogie grâce à laquelle ces deux disciples vont découvrir que le plus important pour la vie chrétienne ce n’est pas de voir Jésus Ressuscité mais bien de faire l’expérience de sa présence.

Et cette expérience de la présence va passer tout d’abord par l’ouverture des cœurs à l’Ecriture, par l’accueil de la Parole qui rend leurs cœurs tout brûlants et ensuite par le geste de la fraction du pain c’est-à-dire de l’eucharistie. L’expérience de cette présence va devenir suffisamment forte pour qu’ensuite Jésus puisse disparaître à leurs regards sans qu’ils en soient plus tristes ou malheureux mais au contraire, ils restent dans la joie, cette joie communicative qu’ils vont partager avec les autres disciples à Jérusalem.

Ainsi, les trois lieux, en quelque sorte, de manifestation du Ressuscité et ce qui est vrai pour les disciples, l’est également pour nous, c’est d’abord l’accueil de la Parole de Dieu qui permet le cheminement, c’est ensuite la fraction du pain c’est-à-dire l’eucharistie au lieu de repos et c’est enfin la communauté chrétienne rassemblée et la communion fraternelle exprimée ici à Jérusalem.

Nous découvrons dans cet évangile le soin que Jésus prend pour manifester sa présence, pour se rendre présent à notre vie par ces trois « moyens » : sa Parole, son Eucharistie et la rencontre du frère.

A la lumière de cet évangile, demandons-nous comment nous investissons nous-mêmes ou comment nous sommes les témoins pour les autres aussi de ces trois lieux essentiels de la présence du Ressuscité dans notre vie quotidienne : l’accueil de la Parole de Dieu, l’eucharistie et la rencontre des frères.

Dans le mail que j’ai envoyé mercredi passé, j’ai posé cette question :

« Et vous, à quoi voyez-vous que Jésus est vivant ? »

Voici quelques réponses reçues :

Je n’ai jamais vu Jésus vivant … mais je vois chaque jour des femmes et des hommes qui vivent comme Jésus.

Une autre personne nous dit : Je vois Jésus vivant dans les gestes de solidarité qu’on peut voir autour de nous pour le moment. Je vois Jésus vivant dans les hommes et les femmes qui s’unissent pour construire un monde meilleur pour tous. Je suis vivante quand j’aime. Dans tous mes gestes d’amour.

Et enfin, un couple qui aurait dû se marier religieusement au début de ce mois mais qui n’a pu le faire à cause de la pandémie a dit ceci :

Nous avons pu ressentir la présence de Dieu se manifester – non pas dans les conséquences négatives dont le coronavirus est à l’origine- mais bien dans les conséquences positives que sont la solidarité, l’entre-aide et le partage entre familles, amis proches et collègues et ce tant sous la forme de service, de prises de nouvelles mais également de respect des uns et des autres. Nous avons en effet eu la chance de recevoir d’innombrables attentions plus belles les unes que les autres : des fleurs, des cartes postales, des emails, des masques, des conversations, des prêts d’outils, etc. Ces attentions n’ont fait que nous conforter dans l’idée de vouloir maintenir cette journée car elle nous donne l’occasion de remercier CHACUNE de ces personnes qui nous entourent si bien.

Demandons au Seigneur, cette grâce, ce don de le voir vivant et de pouvoir aussi vivre de sa vie car aussitôt après nous avoir dit vous me verrez vivant, Jésus ajoute aussitôt et vous vivrez. Oui, Seigneur, fais-nous vivre de ta vie, ta vie tournée vers le Père et vers les autres.
Amen

Partager sa foi

Comme il est beau, pour s’encourager à persévérer dans la foi, de pouvoir partager nos expériences et nos réflexions.

Ceux qui étaient présents lors de la dernière messe dans notre paroisse avant le confinement ont pu entendre le témoignage d’Arthur sur ce qui l’a conduit au baptême (Vous pouvez l’entendre ci-dessous). Un peu plus bas vous pourrez lire le témoignage de sa sœur Kassandra.

Témoignage d’Arthur

En prélude à l’évangile de dimanche prochain dans lequel Jésus nous dit : « Vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi », j’invite celles et ceux qui le souhaitent à partager, en deux ou trois lignes, les moments de votre vie où vous voyez Jésus vivant, les moments où vous vivez aussi.

Le partage de notre foi la fait grandir ! Nous ferons échos à ces témoignages à envoyer à mon adresse mail (alaindemaere@gmail.com) dans le mail de dimanche prochain.

Bien en communion avec vous tous,

Alain, votre curé.

Témoignage de Kassandra

Bonjour à toutes et à tous..

Je me prénomme Kassandra. J’ai 31 ans.

Beaucoup d’entre vous me connaisse et beaucoup d’autres non.

Quelle joie ! Quel honneur pour moi de pouvoir vous témoigner des merveilles de Notre Seigneur !

De pouvoir vous parler de Celui que j’aime le plus au monde : Jésus !

Je suis née en 1988, mais ma vraie vie, elle a commencé le 30 mars 2013, lors de la Vigile Pascale..

Ce soir-là, tout a changé.. Pas seulement mes intérets, ni ma vision des choses.. Non ! Ce soir-là, j’ai changé totalement jusqu’au plus profond de mon âme..

Parce-que ce soir-là, j’ai attrapé la main que Jésus m’a toujours tendue..

Il m’a relevé d’une vie sans vie et Il m’a ressuscitée ! En Lui prenant la main, j’ai ouvert la porte de la Vie, la vraie Vie !

Parce-que c’est vrai hein ! Sans Jésus, on ne vit pas hein ! On croit que l’on vit..

On va peut-être me dire : « Je respire, je ris, je vais danser, je marche, je mange, je suis pleine de vie ! »….. Mais NON ! Non et non !

Moi aussi avant je croyais ça ! Mais non !

La vraie Vie, c’est d’avancer chaque jour avec la Foi certaine que Dieu est bien là et qu’Il nous a créé !

Savoir que Dieu nous aime ! C’est ça que m’a apporté mon Baptême ! La VIE !

30 mars 2013

Depuis toujours je crois en Dieu, en Jésus Notre Sauveur..

Mes parents nous ont toujours enseigné la Vérité : Que Dieu est Notre Créateur.

Papa, maman, pour ça, MERCI !

Mon Baptême, il m’a sauvé ! Jésus, Tu m’as sauvé !

Je Lui parle là, je Lui dis, parce-que je sais qu’Il est là en ce moment même Jésus. Je sais qu’Il m’écoute et me regarde !

Croyez-le, Il est toujours là, devant nous, derrière nous, à côté de nous..partout ! Tout le temps !

Il ne nous abandonne jamais !

Mon Baptême, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée.

Lorsque mon petit frère Arthur est né (Arthur notre cher Acolyte ici à Saint Etienne), c’est le plus beau cadeau que Dieu m’a fait ! Mon petit frère !

Arthur et moi nous sommes un frère et une sœur très fusionnels.. Arthur a demandé le baptême et j’ai suivis aussitôt !

Chers frères et sœurs, car nous sommes tous enfants de Dieu, je vous le dis : Dieu fais si bien les choses que j’ai compris pourquoi je n’ai pas été baptisée à la naissance.

Dieu m’a permis d’attendre que mon petit frère se fasse baptiser pour que je puisse vivre cela en même temps que lui !

Arthur et moi avons été baptisés ensemble, le même soir du 30 mars 2013 !

J’étais heureuse !

Avant mon baptême, même si j’étais croyante, je n’allais jamais à l’église, ni aux messes..

Mais si je vous dis que Dieu m’a appelé, c’est la vérité !

Depuis mon baptême, il ne se passe presque jamais une semaine sans que je vienne célébrer Jésus, Notre Dieu ! Il est quotidiennement dans mon cœur.

J’ai rencontré l’Amour, le vrai : Dieu !

Petit à petit, j’ai changé.. Bien-sûr j’ai encore beaucoup de faiblesses, de défauts, je commet encore beaucoup d’erreurs.. Mais à présent, avec Dieu, j’apprends chaque jour à devenir une meilleure personne..

J’ai dû faire des choix qui m’ont brisé le cœur à certains moments. Des choix extrêmement douloureux, dans l’unique objectif d’agir pour le bien de l’autre. Avant je n’aurais pensé qu’à moi, mais maintenant, je pense à Dieu, et j’agis en fonction de ce qui pour moi, Lui plaira. Ces choix extrêmement douloureux, j’ai réussis à les faire grâce à ma Foi. J’ai dû renoncer à des choses que je voulais plus que tout, que j’aimais plus que tout, car cela n’était pas des choses qui devait se retrouver sur mon chemin de Chrétienne.

Ces choix m’ont totalement brisée durant une longue période..mais je n’ai JAMAIS cessé de croire que Dieu me sauverait si j’accomplissait Sa volonté. Si j’agissais en tant que bonne chrétienne. Et grâce à ma Foi en Jésus, même brisée je n’ai jamais abandonné mes combats les plus douloureux. Sans l’aide de Dieu, je n’y serais jamais arrivé ! Et aujourd’hui je vous le dis : Dieu est plus puissant que tout et Il ne nous abandonne jamais !

Avant je haïssais mes ennemis.. Aujourd’hui, je les bénis. Je prie pour eux et j’arrive même à ressentir quelque chose de bon pour eux, dans mon cœur.

Chose qu’il m’était impossible avant mon Baptême. J’ai réussis à pardonner à tous ceux qui m’ont fait du mal.. Aujourd’hui je prie pour qu’ils soient comblés de Grâces et d’amour !

Cela, c’est grâce à mon baptême, grâce à Dieu !

Lui seul peut permettre de tels actes d’amour !

Frères et sœurs, vous tous, vous êtes aimé du Seigneur. Et quand on comprend que Dieu nous aime, quand on a la Foi certaine que Dieu est là et nous offrira un jour la Vie Eternelle, plus rien ne peut nous atteindre ou nous arrêter dans notre chemin à la suite de Jésus.

Plus rien, ni aucun mal ne peut nous empêcher de garder l’espoir, car notre Foi réussit à nous convaincre que tôt ou tard, Dieu viendra toujours nous sauver !

Seigneur, avec mon baptême reçu à l’âge adulte et en toute conscience, Tu m’as offert là, le plus beau cadeau que n’importe qui puisse recevoir : La Foi et l’Espérance. Te connaître et T’aimer..

Je remercie de tout cœur père Alain qui m’a baptisée ! Merci de tout cœur à Jacques et Marie Costa qui nous ont offert tant d’amour et de présence, merci de tout coeur à Jehison qui nous a offert l’Amour de Dieu qui habite tant son cœur ainsi que sa joie qui nous rend si heureux !!

Merci à toi, père Alain, d’être un si bon guide et merci pour toute l’aide et la présence que tu nous offre. Merci de tout cœur !

Seigneur Jésus je T’aime, Tu es le chemin, la Vérité et la Vie !

Et mon cher Jésus, quand tu reviendras, je veux être là, pour courir dans Tes bras et T’aimer encore plus fort pour l’éternité !

Merci de m’avoir sauvé ! Amen !

Kassandra 

« Opération Mets-toi en marche »

Notre paroisse a connu l’opération à cœurs ouverts qui a permis à de nombreuses personnes d’exprimer un « Merci ».
Voici que notre évêque auxiliaire, Mgr Hudsyn invite les prêtres, diacres, animatrices et animateurs pastoraux du Brabant wallon à une « Opération Mets-toi en marche »  
En quoi consiste cette opération ?
Cette opération consiste à proposer à tous ceux qui le désirent d’avoir avec un prêtre, un diacre ou une animatrice pastorale de la paroisse un temps d’échange plus personnalisé. Cela ne doit pas être long. Un quart d’heure, c’est déjà bien. En gardant strictement les justes distances, avec un masque, pas dans un lieu confiné. 
Comment ?
De deux manières : 
Soit dans l’église, dans une salle paroissiale ou à l’extérieur dans le jardin de la cure. 
Soit par une visite devant la maison de ceux qui le souhaitent (sans entrer bien sûr) pour avoir un échange sur le pas de la porte ou devant les fenêtres. 
Cela pour pouvoir ainsi, ensemble, s’écouter sous un mode plus personnel, échanger des nouvelles, partager les joies, les peines, avoir ensemble un moment de prière, se confesser, rendre grâce, intercéder, accueillir la bénédiction du Seigneur…Le faire à deux, à trois, avec la famille.
Concrètement
Si vous souhaitez soit venir à l’église, à la Closière ou au jardin de la cure ou si vous souhaitez une visite sur le pas de votre porte ou devant votre fenêtre, n’hésitez pas une seconde, téléphonez soit sur mon GSM 0473.66.36.83 soit contactez-moi par mail alaindemaere@gmail.com.
Vous pouvez aussi contacter Charlotte de Mahieu, notre animatrice pastorale au 0479/586.686 ou charlotte.demahieu@gmail.com.

Bon dimanche à tous et bien en communion avec vous !
Alain, votre curé

Le lien pour le temps de prière se trouve ici

Texte de l’homélie

Frères et sœurs bien aimés, l’évangile de ce 5ème dimanche de Pâques nous présente Jésus comme celui qui apaise les cœurs bouleversés de ses disciples. Angoissés par leur sort, traumatisés par le départ imminent du maître, Jésus les rassure et leur indique où il va. Il part chez son père, préparer des places pour tout le monde et leur promet qu’il reviendra les voir. Après une longue catéchèse, Jésus leur demande une chose : c’est avoir foi en lui. Après cet entretien catéchétique, nous remarquons deux disciples qui montent au créneau : Thomas et Philippe. Ces disciples ont accompagné Jésus, ont vécu avec lui, ont tout vu mais ils n’ont rien compris. C’est ainsi que Thomas exprime clairement que lui et les autres, n’ont aucune idée où Jésus va et par conséquent ils sont dans l’incapacité de connaitre le chemin. Face à cette ignorance inquiétante, Jésus les surprend en se déclarant lui-même   « le Chemin, la Vérité et la Vie » ; et il ajoute que personne ne va vers le Père sans passer par lui.

Comment pouvons nous comprendre cette affirmation de Jésus ? :

Frères et sœurs bien aimés, le monde dans lequel nous vivons offre plusieurs chemins, plusieurs voies. Quand il déclare qu’il est le Chemin, il n’indique pas un lieu, mais il se présente lui-même comme étant le chemin qui conduit vers le Père, c’est-à-dire qu’il est le chemin qui nous mène au salut. Ce chemin n’est pas une abstraction, Thomas en est témoin car il l’a vu s’arrêter pour prendre soin des malades, de ceux et celles qui étaient mis de côté ; il l’a vu fréquenter les pécheurs et manger avec eux. En outre Il a été témoin de l’opposition grandissante à l’endroit de Jésus et en même temps témoin de la personne qui a placé sa confiance en son Père. Voilà pourquoi Jésus demande à ses disciples d’avoir confiance en lui.

Après s’être présenté comme le chemin, Jésus ajoute qu’il est la vérité puisqu’il nous fait connaître le Père. Par sa manière d’être et d’agir, Jésus nous révèle un Dieu qui comprend notre misère, toujours prêt à nous pardonner et à nous accueillir. Et enfin, Jésus est non seulement le chemin et la vérité, mais il est aussi la vie. S’il y a une chose qui nous intéresse c’est bien la vie. Bien Vivre, est notre plus grand désir. Nous développons plusieurs astuces pour bien vivre la publicité nous en parle de multiples manières. Bien se nourrir, faire des exercices, contrôler le stress, lutter contre la pollution, améliorer sa qualité de vie.

Réfléchissons ensemble : est ce que nous ne sommes pas comme ces disciples qui ont suivi Jésus partout, qui ont été témoin de son amour et de ses oeuvres grandissantes mais sans rien comprendre ? Sommes-nous capables de témoigner qu’il est le chemin qui nous conduit au Père, qui nous amène à la source vive, à travers le baptême, à la vérité avec son esprit Saint ?

Que pouvons-nous retenir ? si Jésus se présente à nous comme le chemin c’est dans une perspective de nous inviter à marcher à sa suite. Une telle invitation exige des préparations conséquentes pour celui qui va marcher : il doit consulter la météo, mettre des chaussures adaptées selon le lieu et préparer le pique-nique. Et que pouvons-nous ménager à sa suite en tant que chrétien pèlerin ? Nous devons nous mettre à la prière, à donner des bons exemples qui éclairent les autres qui veulent suivre le même itinéraire que nous. S’il  se présente comme vérité, c’est pour nous inviter à  nous  mettre à  l’écoute de sa parole de vérité . Nous savons que plusieurs courants de pensées se déclarent détenteurs d’une vérité, mais Jésus nous montre que la vraie vérité se trouve en lui. C’est en nous mettant à sa recherche que nous découvrirons le secret de la vraie vérité dans l’écriture Sainte. Mettons-nous à l’œuvre. Il est enfin la vie. Dans cette période du développement de la médecine, nous avons envie de placer la médecine au dessus de tout.  Nous devons nous rappeler que comme les parents participent à l’œuvre créatrice de Dieu, les médecins participent également à l’œuvre de guérison de Jésus en soignant nos corps car Jésus soigne à la fois nos corps et nos âmes. Il nous donne la vie intérieure, soyons confiant envers lui. Demandons   la grâce d’accueillir Jésus dans nos cœurs, dans nos familles, comme   Chemin qui conduit à la vérité et à la vie, et vers le Père. L’accueillir, c’est lui faire entière confiance comme à un guide. Mettons-nous, à sa suite, Soyons confiants et disponibles à son appel il nous conduit vers le juste chemin.

Dimanche du Bon Pasteur

Chers paroissiens et amis de la paroisse,

D’ici quelques jours nous en saurons plus sur les modalités pratiques de la reprise des célébrations à l’église et nous vous en informerons dès que possible. D’ici là je rappelle que notre église est ouverte tous les jours pour la prière personnelle de 8h00 à 12h00.

C’est aujourd’hui le dimanche du « Bon Pasteur », la journée de prière pour les vocations. Jésus est le pasteur qui appelle chacun de nous à rendre visible, par notre manière d’être, l’Amour de Dieu pour tous les hommes. Cet amour passe par des attitudes bien concrètes qui sont décrites dans le psaume de ce jour : veiller à ce que rien ne manque, faire reposer, faire revivre, conduire, être avec, guider, rassurer, préparer la table, parfumer…

Parmi les baptisés, le Seigneur appelle certains à être prêtres, religieuses, religieux.

Dans notre paroisse, nous avons reçu cette joie d’accueillir régulièrement des séminaristes c’est-à-dire des jeunes qui ont perçu un appel à être prêtre et qui, dans le cadre de leur formation, viennent « en stage » dans notre paroisse. 

J’ai demandé à deux d’entre eux, qui sont prêtres aujourd’hui, Amaury du Fayet et Laurent Chanon de nous donner de leurs nouvelles et de nous partager le bonheur de leur vocation. Ils ont préparé pour nous deux « super vidéo » à découvrir.

souvenir de l’ordination d’Amaury

Dans l’homélie du temps de prière de ce dimanche, un séminariste issu de notre paroisse, Marc Giraud, nous partagera comment il a perçu l’appel du Seigneur à être prêtre et comment l’évangile de ce dimanche l’éclaire sur cet appel.

Merci à Thaddée, séminariste de notre diocèse actuellement en stage dans notre paroisse, merci à tous ceux qui sont passés dans notre paroisse et particulièrement aux pères Amaury et Laurent pour leurs témoignages et merci à Marc de nous avoir aussi partagé le bonheur de sa vocation !

Nous pourrons entendre dans leurs témoignages l’importance pour des futurs prêtres d’être soutenus dans leur cheminement par des communautés chrétiennes et à quel point ces communautés les aident dans leur formation. Merci à chacun pour l’accueil que vous leur avez fait et leur offrez et merci à tous les séminaristes pour la foi, l’espérance et l’amour qu’ils ont semé dans notre paroisse.

P. Alain, votre curé.

Pour écouter le temps de prière cliquez ici

Texte de l’homélie

Bien aimés de Dieu,

Ce 4ième dimanche de Pâques met en relief 3 caractéristiques du pasteur, le berger des brebis :

Le pasteur est celui appelle, qui fait sortir et qui marche à la tête de ses brebis.

1ière caractéristique du pasteur il appelle ses brebis chacune par leur nom, c’est dire qu’il respecte l’individualité de chaque brebis. Chacune est appelée par son nom parce que chacune est unique et chacune est appelée à donner sa propre réponse à l’appel du berger. L’Eglise est une communauté d’appelés.   Le mot Eglise vient d’ailleurs du grec ekklesia qui signifie assemblée et le mot ekklesia est lui-même issu du verbe ekkaleô signifiant convoquer, appeler au-dehors. L’Eglise est donc une assemblée convoquée, appelée au dehors

2ième caractéristique du pasteur c’est qu’il fait sortir ses brebis. S’il appelle donc les brebis c’est pour les faire sortir. Et l’évangile insiste sur cette 2Ième caractéristique du pasteur au point de nous dire du berger qu’il pousse dehors toutes ses brebis. S’il doit les pousser, c’est qu’il y en a peut-être l’une ou l’autre qui sont quelque peu récalcitrante, qui ont peut-être un peu peur de sortir et qui préfèrent le confort ou la sécurité de leur enclos.

3ième caractéristique du pasteur c’est qu’il ne se contente pas de pousser ses brebis dehors pour les faire sortir mais il leur donne l’exemple en sortant lui-même. L’évangile dit en effet du pasteur que, quand il a poussé dehors toutes les siennes (il attend donc que toutes soient sorties), il marche à leur tête. C’est dire qu’il donne lui-même l’exemple du dynamisme de la sortie.

Je pense ici au pape François dont nous connaissons l’insistance sur la nécessité pour l’Eglise de sortir, sortir pour participer à la mission du Christ qui est sorti de Dieu pour aller la rencontre de l’humanité, le Christ qui, comme il nous le rappelle ce dimanche, est sorti pour que nous ayons la vie, la vie en abondance.

C’est sûrement en écoutant l’évangile de ce dimanche dans lequel Jésus se présente sous les traits du berger qui fait sortir ses brebis, qui les pousse même toutes dehors que le pape François nous adresse cet appel : « Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus-Christ. Je préfère une Eglise accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Eglise malade de la fermeture et du confort de ses propres sécurités. Je ne veux pas d’une Eglise préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, sans la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie ».

Comme dans l’évangile, le pape François ne se contente pas d’appeler l’Eglise à sortir mais il sort lui-même là où il voudrait que l’Eglise sorte…

Pour son premier déplacement italien en dehors de Rome depuis son élection le 13 mars 2013, le Pape François s’était rendu sur l’île sicilienne de Lampedusa, considérée comme «la Porte de l’Europe » pour des dizaines de milliers d’immigrants nord-africains Il y avait notamment fustigé à plusieurs reprises la «mondialisation de l’indifférence» face aux tragédies des migrations périlleuses. « Nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle», «la culture du bien-être nous rend insensibles aux cris d’autrui (…), et aboutit à une mondialisation de l’indifférence», avait-t-il lancé.

Cela dit, ce bon berger qu’est Jésus n’est pas seulement celui qui marche à la tête des brebis mais il est aussi celui qui marche derrière ses brebis. Je pense à ce moment de l’évangile où un chef s’approche de Jésus en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer ta main et elle vivra. » L’évangile nous dit de Jésus : Et, se levant, Jésus le suivait ainsi que ses disciples. Ce bon berger qu’est Jésus est non seulement devant ses brebis, derrière ses brebis mais il est aussi au milieu d’elles. Je suis, dit aussi Jésus, au milieu de vous comme celui qui sert.

Ce 4ième dimanche de Pâque, appelé dimanche du bon pasteur comme l’évangile met en lumière la figure du bon pasteur, nous sommes invités à prier pour les vocations c’est-à-dire pour que nous soyons attentifs, réceptifs aux appels que le Seigneur Jésus nous adresse. L’Eglise est une communauté d’appelés par Jésus notre Bon Pasteur et au sein de cette communauté d’appelés, le Seigneur en appelle certains à être prêtre, diacre, religieux, religieuses.

Dans notre paroisse, cela fait déjà plusieurs années que Marc Giraud, ayant perçu un appel du Seigneur à être prêtre, est entré au séminaire, l’école où sont formé les futurs prêtres. Je lui ai demandé de nous donner de ses nouvelles, de nous partager où il en est dans sa formation pour devenir prêtre, et comment il a perçu cet appel à devenir prêtre et comment l’a-t-il discerné ?

D’autres témoignages pour ce dimanche des vocations sur le site de l’UP. http://www.up-bla.be