Avant de mettre en « marche » le temps de prière, nous pouvons préparer un espace de prière dans notre salon.
Vous trouverez ci-joint un dessin que les enfants peuvent mettre en couleurs et qui peut aussi trouver place dans l’espace de prière ainsi que le texte de l’homélie.
Beau temps de prière à chacun.
Ci-dessous le texte de l’homélie.
Qu’est-ce que ce dimanche des Rameaux et de la Passion nous fait découvrir de Dieu ?
En entrant dans la ville de Jérusalem, monté sur une ânesse et non pas sur un cheval comme les conquérants de l’époque, Jésus nous révèle la manière dont Dieu entre dans nos vies : humblement et simplement.
C’est déjà dans cette humilité et cette simplicité que Jésus est venu sur la terre comme nous le chantons à Noël : « Dieu vient sur la terre tout simplement, tout simplement, comme un enfant » et actuellement c’est toujours dans l’humilité et la simplicité que Dieu en Jésus nous rejoint dans notre vie.
Et dans sa passion, Jésus nous montre que rien ne peut arrêter l’Amour que Dieu a pour nous ni le crachat ni les insultes. Jésus ne rend pas le mal pour le mal, l’insulte pour l’insulte mais son Amour nous est toujours offert. C’est ainsi que la Croix est le signe d’un monde nouveau où l’on lutte contre la haine avec le pardon, où l’on partage avec tous, où l’on se tourne vers Dieu comme vers un Père, où les forces de morts sont brisées par l’Amour. Faire le signe de la Croix signifie clairement : « Nous voici Seigneur, pour aimer à ta manière »
Dans ce que ce dimanche nous fait découvrir de nous-mêmes, j’ai été touché par ce que le prophète Isaïe nous a dit dans la première lecture sur ce qu’est un disciple du Seigneur.
Pour Isaïe, un disciple du Seigneur c’est quelqu’un qui écoute et qui soutient celui qui est épuisé.
Le disciple du Seigneur est d’abord et avant tout quelqu’un qui écoute et qui, grâce à cette écoute, reçoit du Seigneur le langage des disciples pour pouvoir d’une parole, soutenir celui qui est épuisé…
Nous pouvons penser, dans cette période difficile que nous traversons, aux personnes épuisées par leur travail à l’hôpital, dans les maisons de repos et de soins, dans les magasins, dans les services tels que le ramassage des poubelles ou d’autres services, à ceux qui sont épuisés par la malade, épuisés par la solitude.
Demandons au Seigneur, le langage des disciples, pour que nous puissions, d’une parole, d’un geste de réconfort, par un appel téléphonique soutenir celui qui est épuisé. C’est cela aussi être disciple.

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