Category Archives: Culture et foi

Temps de prière du 6ème dimanche du temps ordinaire

Bien chers paroissiens et amis de la paroisse Saint-Etienne,

Un rangement salutaire
Lorsque nous faisons des rangements (Et oui ça arrive !) il se peut que nous retombions sur un cadeau que nous avions reçu autrefois. C’est alors que nous pensons à la personne qui nous l’a donné et à quelle occasion elle nous l’a offert.
Le temps du Carême dans lequel nous allons entrer ce mercredi 17 février a pour but de nous faire redécouvrir un cadeau que nous avons reçu autrefois : le baptême ! Le jour de Pâques, nous serons tous invités à « replonger » dans ce don en renouvelant ce beau sacrement qui nous a été offert.

Quelques démarches pour le Carême
Voici déjà quelques démarches que nous vous proposons pour nous préparer à ce renouvellement de notre baptême :

  • Mercredi 17 février : Messe d’entrée en carême à 9h-10h-17h-18h.  (N’oubliez pas de vous inscrire sur le doodle ).  Ce jour-là, il y aura également un accueil à l’église avec possibilité de recevoir le sacrement du pardon, les cendres et la communion de 11h à 12h – de 14h à 17h – de 20h à 21h
  • Partage de la Parole de Dieu du dimanche à venir par zoom chaque mercredi de Carême de 20h à 21h à partir du mercredi 24 février (s’inscrire par mail pour recevoir le lien chez Charlotte charlotte.demahieu@gmail.com)
  • Chemin de Croix chaque vendredi de Carême à l’église à 15h à partir du vendredi 19 février.

En vous souhaitant un temps de Carême qui nous permettra de redécouvrir toute la beauté du sacrement de baptême !

Alain, votre curé.

Ps : Nous  faisons appel à des volontaires pour aider à l’accueil à l’église le mercredi des cendres. Merci de se signaler au secrétariat. : secretariatstetienne@gmail.com ou 02/384.25.12
 

Cliquez ici pour le temps de prière audio de ce 6ème dimanche.

Temps prière du 5ème dimanche du temps ordinaire

Cliquez ici pour le fichier audio.

Homélie du 5ème dimanche du temps ordinaire

Jésus est sorti pour proclamer l’Évangile. Autrement dit, il est venu d’auprès du Père visiter l’humanité blessée et inquiète, en proie à la fièvre des conséquences du péché, qui tremble et se demande où est Dieu. C’est le cri de Job et de tous les Job de la terre qui émeut jusqu’aux entrailles le cœur de Dieu : « Souviens-toi Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur » !

Au cours de son pèlerinage terrestre, le Christ proclame la venue du Règne de Dieu et accompagne sa prédication de signes qui authentifient sa mission, qui accréditent qu’il est bien l’envoyé du Père. Toutefois, ces signes de libération et de guérison, s’ils sont suffisants pour emporter l’adhésion à Jésus-Christ Fils de Dieu, sont également suffisamment modestes pour ne pas contraindre la liberté de l’être humain à mettre sa foi en Lui. Dieu est infiniment respectueux de ceux à qui Il s’adresse. Il frappe à la porte du cœur mais ne la force jamais.

Parmi les signes qui nous sont rapportés par l’évangéliste Marc, il y a la guérison de la belle-mère de Simon-Pierre. Celle-ci a lieu dans le logis familial, à Capharnaüm. Saint Marc relate : « Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait ». On remarque d’abord le toucher : il lui prend la main. La main de Dieu prend la main de la belle-mère de Simon, et à travers elle, Dieu prend la main de l’être humain, de chaque être humain. À chaque eucharistie, nous recevons dans notre main le corps du Christ. Quelle humilité de Dieu ! Mais ce faisant, n’est-ce pas aussi Dieu qui nous prend par la main et de la sorte calme la fièvre de nos inquiétudes ?  Je crois bien que oui … La main rassurante du Dieu tout puissant d’amour saisit la nôtre !

 La fièvre est marque du péché dans la tradition biblique. Jésus délivre du péché et guérit de la fièvre qu’il provoque. Et lorsque Marc écrit que le Christ fit « lever » la belle-mère de Simon, il use du même verbe en grec pour signifier que Jésus est « ressuscité ». Ce détail n’est pas innocent. L’événement de la guérison de la belle-mère de Simon est une préfiguration de la victoire pascale et une annonce du Règne définitif de Dieu en réponse au cri de Job et de tous les Job de la terre. Le livre de l’Apocalypse nous en donne une description émouvante et merveilleuse, de nature à conforter notre espérance : « Alors j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle (…) Il essuiera toutes larmes de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé » (Ap. 21, 1.4).

Nicolas Favart,

Vicaire dominical aux paroisses St-Étienne et St-Sébastien à Braine-l’Alleud.

Temps de prière du 4ème dimanche du temps ordinaire.

Chers paroissiens et amis de la paroisse Saint-Etienne,

Quelle grande joie de me retrouver parmi vous ! Vous avez pu avoir des échos du séjour à Lulingu grâce au site de notre paroisse, aux mails et au blog « Les amis de Lulingu » http://lulingu.afrikblog.com/

Lors de la visite des communautés de base de la paroisse de Lulingu, j’étais très touché d’entendre que chaque matin, dans la chapelle de la communauté locale, nos amis prient pour nous et demandent au Seigneur de bénir la paroisse Saint-Etienne de Braine-l’Alleud.
Le petit film que vous pourrez découvrir en témoigne. Dans la prière intitulée « Sala ya kuwaombea watu » (prière pour les peuples) il est demandé ceci à Dieu :
« …Uibarikie parokia yetu parokia mtakatifu Barbara ya Lulingu na pia parokia mtakatifu Stefano ya Braine l’Alleud iwe kama jamaa moja ya watoto wako wenyi kukuaminia na kukupenda »
Ce qui veut dire :
« …Bénis notre paroisse Sainte Barbe de Lulingu et aussi la paroisse Saint-Etienne de Braine-l’Alleud qu’elles soient comme l’unique famille de tes enfants qui croient en toi et qui t’aiment »
Dans l’attente de vous revoir très prochainement (après ma quarantaine du retour), soyez tous assurés de mon amitié fraternelle en Jésus.

Alain, votre curé.

Temps de prière audio

Homélie du 4ème dimanche du temps ordinaire

Année B

Dieu parle-t-il ? À tout le moins, a-t-il parlé ? Dans l’affirmative, comment nous a-t-il parlé ? La première lecture tirée du livre du Deutéronome nous présente l’oracle du Seigneur adressé au peuple, par la bouche de Moïse, qui annonce un prophète. Autrement dit, un porte-parole de Dieu. Avec Jésus le Christ, c’est plus qu’un porte-parole que le Père nous envoie. C’est la Parole de Dieu qui se fait chair avec la venue du Fils sur notre terre. En Jésus Christ, la Parole de Dieu nous est adressée, la Bonne Nouvelle nous est révélée. Dieu nous a parlé et nous parle encore par cette présence divine consignée en lettre de feu dans l’Écriture sainte !

Quatre verbes résument le ministère public de Jésus, dont deux sont présents dans l’Évangile de ce jour. Il s’agit des verbes enseigner, libérer, guérir et prier. Il prie son Père : il est donc en relation avec lui. Il guérit et il libère, manifestant ainsi par des signes la Bonne Nouvelle du salut qu’il annonce par son enseignement. Christ, notre libérateur, est vainqueur de la mort, du péché et du Malin. Il enseigne et nous révèle par sa Parole le plan d’Amour de Dieu et le mystère de Dieu dont l’essence est : amour.

Dans l’extrait de l’Évangile de saint Marc que nous venons d’entendre, Jésus manifeste son origine divine à travers l’autorité avec laquelle il enseigne et par laquelle il domine les esprits impurs. Il ne parle pas comme les scribes, pourtant spécialistes de l’Écriture, dont l’enseignement repose sur la tradition. Lui, il parle avec la puissance divine. Il chasse l’esprit impur tourmenté par sa simple présence de Lumière et qui abdique devant son ordre sans appel : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »

La puissance divine du Christ est pour nous source de réconfort. Le dernier mot de l’Histoire n’appartient pas à un quelconque esprit impur, ni à la maladie, ni à la mort, même si notre siècle est affecté par ces réalités. Le règne de Dieu grandit, sans qu’on sache toujours comment. Le grain semé finit par mûrir, et le moment voulu ce sera le temps de l’accomplissement : le blé sera prêt pour la moisson. Des épreuves le Seigneur peut tirer du bien. En ces temps difficile, sommes-nous prêts à croire, encore et toujours, à sa Providence ? Que murmure au fond de notre cœur la présence de l’Esprit Saint à ce sujet ? Christ est vainqueur : sa résurrection est le gage que les temps sont accomplis. Le Soleil se lève sur le monde, en particulier à chaque Eucharistie. L’ombre fuit pour faire place à la Lumière.

Nicolas Favart

Dimanche de la Parole

Chers paroissiens et amis de la paroisse,

Le pape François nous propose de faire de chaque 3ème dimanche ordinaire le “dimanche de la Parole”.  Cette bonne nouvelle doit être annoncée à temps et à contretemps puisque Dieu veut que tous les hommes se convertissent et soient sauvés.
Pour montrer l’importance de la Parole de Dieu, Saint Jérôme écrivait : « Ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ ».
Dans sa Lettre apostolique Aperuit Illis §8 du 30/9/2019, le pape fait remarquer que « Ce jour consacré à la Bible ne vise pas à le faire simplement ‘une seule fois par an’, mais c’est un événement qui vise toute l’année parce que nous avons un besoin urgent de devenir des familiers, des intimes de la sainte Écriture et du Ressuscité qui ne cesse de rompre la Parole et le Pain dans la communauté des croyants. C’est pourquoi nous avons besoin d’entrer constamment en confiance avec la sainte Écriture, sinon notre cœur restera froid et nos yeux fermés, comme frappés de cécité ». 
Comme Simon, André, Jacques et Jean, chaque baptisé est appelé à être messager de cette Parole. Pourtant, avant d’annoncer cette Parole, il faut d’abord l’accueillir, l’écouter et la ruminer. Le Psaume 24 que nous méditons aujourd’hui tombe à pic puisque c’est la prière de celui qui se met à l’écoute de la Parole de Dieu, qui ouvre la Bible pour l’étudier, la méditer et se convertir. Nous touchons là le cœur de la prédication de Jésus répercuté dans l’évangile de ce dimanche : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile ».
Écouterons-nous aujourd’hui cet appel pressant de Jésus nous invitant à venir à sa suite et à nous convertir ?

Pour écouter le temps de prière, cliquez ici

Collecte pour le Fonds des Animateurs pastoraux

La collecte de ce weekend, les 23 et 24 janvier, est destinée au Fonds des Animateurs pastoraux qui prend en charge la rémunération de laïcs engagés au service de la Pastorale en paroisse, auprès des jeunes, des malades ou des détenus en prison, entre autres. Vous pouvez verser votre contribution au compte BE10 0014 4653 2304 de l’asbl Le Souvenir du Cardinal Mercier (avec la communication suivante : « Fonds des animateurs pastoraux »). En fonction de votre code postal, le montant sera attribué au fonds correspondant au vicariat territorial correspondant ». 
Merci de votre générosité.

Temps de prière du 2ème dimanche du temps ordinaire

Chers paroissiens et chers amis,

Avec la fin du cycle de Noël amorcé au premier dimanche de l’Avent et bouclé à la solennité du baptême du Seigneur, nous voici au deuxième dimanche du temps ordinaire. Ce qui est ordinaire n’est guère synonyme de banalité. Saint Jean-Paul II affirmait constamment que « la sainteté ne consiste pas à accomplir des œuvres exceptionnelles, mais à vivre de façon extraordinaire des choses ordinaires ». L’Église veut que nous fassions de notre vie ordinaire un temps privilégié pour faire des rencontres de qualité avec Jésus et avec le prochain. C’est dans la quotidienneté de notre existence que pareilles rencontres sont possibles. En ce sens, tout ce qui nous paraît ordinaire (événement, lecture, prière, messe, visite, rencontres fortuites, accueil, dialogue…) devrait être intensément vécu. Dans l’évangile du jour, Jésus demande à deux disciples de Jean-Baptiste qui le suivent : « Que cherchez-vous ? ». C’est à chacun de nous que s’adresse également cette parole d’Évangile. Jésus nous pose directement la même question : « Que cherches-tu ? Cette question nous pousse dans nos derniers retranchements. C’est à chacun de discerner le sens de son cheminement : « Quel est mon désir ? Quelle est mon attente ? » Mais bien souvent, nous avons du mal à cerner l’aspiration réelle en nous et nous cherchons désespérément ce que notre cœur possède déjà. En effet, dans la deuxième lecture de ce jour, Saint Paul nous rappelle que Dieu habite déjà en nous puisque nous sommes le temple de l’Esprit Saint, qui est en nous et que nous avons reçu de Dieu. Il nous suffit de rentrer dans notre for intérieur pour le rencontrer. Car c’est dans ce sanctuaire intérieur que Dieu nous parle à cœur ouvert. Dès lors, à l’instar de Samuel, disons-lui : « Parle Seigneur, ton serviteur écoute ».

Abbé Augustin Lwamba

Vous trouverez ici le temps de prière.