Category Archives: Culture et foi

Temps de prière du 33ème dimanche du temps ordinaire année A

Bien chers paroissiens et amis de la paroisse,

Vous trouverez ici la feuille de chant pour notre temps de prière de ce dimanche ainsi que son enregistrement (ici) à lancer une fois installé(s) dans votre lieu de prière. L’homélie est également à votre disposition. (en bas)

Une belle façon supplémentaire d’être en lien, c’est de nous envoyer une photo de votre « coin prière » avec une parole à méditer de votre choix ! Les photos, à envoyer à Charlotte de Mahieu (charlotte.demahieu@gmail.com), seront publiées avec la parole à méditer sur notre site internet.

Merci de prendre connaissance des appels relayés ci-dessous dans notre message dominical.

Bien en communion et bon dimanche à tous !

Alain, votre curé.

15 novembre – journée mondiale des pauvres

Cette journée mondiale explicitement voulue par le Pape François, nous stimule à proposer quelques démarches concrètes de solidarité fraternelle :

LA SOLIDARITE DANS NOTRE PAROISSE

« La solidarité sous toutes ces formes reste à l’ordre du jour. Nous continuerons à la mettre en œuvre de toutes les façons possibles. En gardant le souci des personnes isolées, malades ou en maisons de repos. On poursuivra la collaboration si appréciée entre les Pôles santé des UP et les équipes de catéchèses ou les pôles Jeunes à propos des maisons de repos. 
Bien des initiatives de solidarité ont besoin de bénévoles pour la distribution de biens indispensables aux personnes précarisées : encourageons ceux qui le peuvent à prêter mains fortes aux pôles solidarité des UP et aux associations diverses. » Extrait des Consignes pastorales de notre évêque, J.-L. Hudsyn, 2 novembre 2020 (point 7).
Notre paroisse a rencontré cette recommandation de notre évêque dès le début de la pandémie : récolte d’œufs en chocolat pour le personnel soignant des maisons de repos, dons de vivres pour les Réfugiés recueillis à Baulers. Rappelons aussi la collaboration déjà longue des paroissiens à l’Opération Thermos en faveur des SDF de Bruxelles. Cette année, en raison de la situation sanitaire liée à la Covid-19, elle ne pourra pas avoir lieu selon les conditions habituelles. Lors du Conseil paroissial de ce 27 octobre 2020, il a été proposé d’offrir un soutien alimentaire aux familles soutenues par la Saint-Vincent de Paul de notre paroisse.
Nous vous proposons donc de rassembler des produits alimentaires que les membres de la Saint-Vincent leur porteront dès les premiers jours de décembre (avant la Saint-Nicolas).

Pratiquement :
Des cartons identifiés seront préparés dans le fond de notre église pour recevoir les produits alimentaires et d’hygiène mentionnés ci-dessous que vous aurez la gentillesse d’offrir à ces familles.
Merci de déposer vos dons pour le vendredi 27 novembre au plus tard afin que les membres de la Saint-Vincent puissent composer les colis durant le WE et les porter dans leurs diverses familles au début décembre.

Pâtes et légumes (produits préparés ou non) :
– Spaghetti – tagliatelles – pennes – riz – boîtes de ravioli, cassoulet – sauce tomate ou autre
   céréales, …
– Haricots – pois et carottes – tomates – champignons, …
Viande et poisson : vol au vent – saucisses – pâté – boites de thon – filets de maquereaux – sardines,
Fruits (pas de fruits frais) : poires – pêches – abricots – mandarines – cerises,
Pour le petit déjeuner : lait – jus de fruits – confiture – sirop – choco – café (250 gr) – thé – miel – sucre (morceaux, fin, cassonnade) – fromage à tartiner, …
Friandises : chocolat – biscuits, …
Hygiène : savon – shampoing – dentifrice et brosse à dents, …

Chers paroissiens, MERCI pour votre réponse généreuse à notre appel.

Les membres de la Saint-Vincent de Paul de Saint-Etienne


Autre appel à la solidarité

Samson, un jeune homme érythréen de 19 ans, ayant obtenu son statut de réfugié, et parlant très bien le français est à la recherche d’un studio ou petit appartement à louer à Braine-l’Alleud. Il vient en effet de décrocher un contrat en alternance/formation dans une société brainoise. C’est une excellente nouvelle, car cela va lui permettre de mener à bien sa formation de 3 ans.
Et donc, si vous connaissez un chouette propriétaire, 
si vous êtes au courant d’un petit logement disponible prochainement,
si, en circulant ou en vous promenant à Braine par ce beau temps, vous voyez quelque chose à louer, ou vous avez une idée, vous pouvez me le signaler. 😊 
Loyer maximum : 500€.
Un IMMENSE merci déjà !

Bon dimanche à tous !
Alain, votre curé 

alaindemaere@gmail.com



Homélie

Une fois de plus, je voudrais attirer notre attention sur un point qui me semble essentiel : c’est que l’évangile est une bonne nouvelle. Si j’insiste si souvent sur cela c’est parce que nous avons trop tendance à considérer l’évangile comme un ensemble de règles de vie et nous l’écoutons pour en retirer une morale c’est-à-dire quelque chose que nous devons faire. Dans cette conception, la parabole des talents est perçue comme une injonction à faire fructifier nos talents sinon gare à nous !

Compris comme cela, peut-on encore dire que l’évangile est une bonne nouvelle ?    La première question à nous poser après avoir écouté l’évangile de ce dimanche c’est quelle est la bonne nouvelle de cet évangile ?  

La bonne nouvelle de l’évangile de ce dimanche c’est cette infinie confiance que Dieu nous fait. Comment cette confiance que Dieu nous offre est-elle décrite dans cet évangile ?

Cette confiance que Dieu met en nous est décrite par Jésus à travers l’attitude de cet homme qui part en voyage. Que fait-il avant de partir ? Il appelle ses serviteurs et leur fait don de ses biens. Ce faisant, il ne les traite pas ses serviteurs comme des serviteurs car personne ne donne sa fortune à ses serviteurs. Ces serviteurs n’ont strictement aucun droit à ces talents, la fortune de leur patron.

Il y a quelque chose de tout nouveau qui se passe ici ; car cet homme fait une confiance totale à ses serviteurs. Il est clair qu’il ne traite pas ses serviteurs comme des serviteurs. C’est ce que la parabole cherche à nous faire comprendre. Elle nous montre comment Dieu fait avec l’homme Il ne le traite pas comme un serviteur ou un esclave, il le traite comme son enfant, comme son Fils bien-aimé ! Ceci nous fait penser au texte de l’évangile de Jean : Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis. En mettant ses serviteurs à la tête de sa fortune, cet homme donne sa place à ses serviteurs. Il propose une nouvelle relation à ses serviteurs, une relation de confiance et d’amour : il leur confie toute sa fortune. Le don est total ; il ne garde rien pour lui, il ne pose aucune question, il ne donne aucun ordre, c’est pure gratuité. Ceux qui le reçoivent n’ont aucun mérite ; ce n’est pas un dû ! Ils doivent croire que cela leur a vraiment été donné et qu’ils sont libres d’accepter ou de refuser.

Cette confiance est empreinte de respect. En remettant ses biens à chacun selon ses capacités, le maitre fait preuve de respect vis-à-vis de la personnalité de chacun de ses serviteurs et montre ainsi qu’une des caractéristiques de l’amour c’est de tenir compte de la personne. Dieu ne nous demande rien au-dessus de nos forces et de nos capacités.

La confiance que Dieu met en nous est également illustrée par le fait que le maître de ses serviteurs s’en aille après leur avoir confié ses biens. Il ne reste pas sur place pour contrôler ce que font les serviteurs. Il ne veut gêner en rien la liberté de ses serviteurs, désormais responsables. Il leur laisse toute liberté, toute créativité pour l’utilisation des talents qu’il nous confie. En ce temps où notre vie est chamboulée par la pandémie, comme il est beau de voir les nombreuses initiatives et la créativité dont beaucoup font preuve pour maintenir les liens sociaux et continuer à faire vivre la fraternité.

Cette manière d’être du maître vis-à-vis de ses serviteurs fait écho à cette définition de Dieu d’un poète allemand Hölderlin qui parle de Dieu comme de la mer.

Il dit : « Dieu, Il est comme la mer, pour que la terre émerge, il faut que la mer se retire et un bon père c’est celui qui finalement s’efface et se retire pour laisser la place aux autres. Il est là, il est toujours là. Il fait tout pour qu’on ne le voie pas et pourtant personne n’est plus actif que lui. Il veut l’homme tellement grand qu’Il ne veut surtout pas s’imposer »

Ce n’est qu’après, je dis bien après avoir découvert la Bonne nouvelle de l’évangile que nous pouvons nous demander comment en vivre ? Comment vivre de la confiance que Dieu nous offre ?

A travers la réaction des serviteurs nous voyons deux manières de répondre à la confiance que Dieu nous offre :

La première est illustrée par le premier et le deuxième serviteur. Ils ont compris que le don est vrai, réel. Ils ont compris le signe : voilà comment Dieu traite l’homme. Ils vont agir comme des héritiers de la fortune, en cohéritiers, en coopérateurs de Dieu. Ils sont entrés dans une communion avec leur maître. Ils prennent des initiatives, ils emploient leur imagination et leur créativité.

La deuxième manière de répondre à la confiance que Dieu nous offre est illustrée par le troisième serviteur. Il enfouit l’argent pour le mettre en sécurité, pour se mettre en règle avec la loi. Pour les rabbins en effet, celui qui cache en terre le dépôt qui lui est remis, est dégagé de toute responsabilité civile à son égard. Une fois le trésor caché en terre, il n’a plus à y songer, il a du temps pour penser à lui-même. Sans aucune considération pour la valeur de ce qui lui est confié, il ne songe qu’à se préserver de tout risque et se soustrait habilement au servie que le maître attendait peut-être de lui. Au fond, ce troisième serviteur ne veut pas entrer dans l’alliance nouvelle ouverte par le maitre. Il semble aveugle à la confiance que le maître lui a donnée. Il n’est pas capable de croire que cette somme d’argent est vraiment à lui : il considère le talent seulement comme une chose qu’il doit garder pour le maitre. Cet homme est si fermé sur lui-même qu’il est devenu tout à fait aveugle à la réalité de cet amour qui l’entoure, de cet amour qu’il a reçu. Et à la place de vivre dans la confiance que devrait lui donner cet amour dont il est aimé, il n’y a que la peur, l’angoisse, l’envie ou la rancune. Quelle souffrance pour Dieu quand il voit sa créature répondre ainsi à l’amour qu’il lui offre.

A moi de me demander de quelle manière je réponds à l’infinie confiance que Dieu me donne chaque jour ?    

Alain de Maere

Sur les pas du cardinal Mercier … en 2020

  A l’occasion du cadeau offert pour notre église paroissiale d’une reproduction d’un portrait du Cardinal Mercier peint par Joseph Janssens de Varebeke, nous avons demandé à Xavier Cambron, directeur du Collège Cardinal Mercier si ce célèbre Brainois, baptisé en notre église paroissiale a encore quelque chose à nous dire…

Sur les pas du cardinal Mercier … en 2020
En cette période souvenir de la mémoire les défunts de la guerre 1914-1918 et de l’action héroïque du cardinal Mercier durant ces cinq années de malheur, il est intéressant de considérer en quoi son message est-il encore important au XXIe siècle ?
Cette année 2020, où notre vie quotidienne est particulièrement inédite tous les jours, nous rappelle un trait de caractère important du cardinal Mercier, celui de l’engagement sur la durée.
En revenant de Rome en septembre 1914, où il avait assisté à l’élection du pape Benoît XV, il constate le malheur des débuts de la guerre en Belgique. Malgré l’adversité et les menaces, il prend des risques considérables en s’engageant en actes, en paroles et par écrit pour dénoncer ce qui doit l’être, pour encourager, pour garder l’attention aux plus faibles.
En ce temps de pandémie mondiale qui nous touche chacun dans nos familles, dans notre emploi, dans nos relations sociales, dans nos habitudes, … le cardinal se serait certainement engagé envers les malades et leurs soignants, les familles, les élèves et leurs enseignants, mais aussi auprès des scientifiques et des politiques. Il n’aurait épargné aucune énergie pour maintenir le ciment social qui fait la qualité d’une société solidaire et respectueuse de chacun.
Et nous, quelle énergie accepterait-on de déployer ? Quel est notre engagement personnel dans cette mission ?
 
Xavier Cambron

 

Temps de prière du 8 novembre

Bien chers paroissiens et amis de la paroisse Saint-Etienne,

L’évangile de ce dimanche, qui nous parle de lampes à huile, me fait penser à ce beau texte de Mère Térésa dans lequel elle nous dit quelles sont les gouttes d’huile dans nos lampes qui lui permettent de faire brûler toute une vie d’une vive flamme :
Ne vous imaginez pas que l’Amour, pour être vrai, doit être extraordinaire.
Ce dont on a besoin, c’est de continuer à aimer. Comment une lampe brille-t-elle, si ce n’est pas par l’apport continuel de petites gouttes d’huile ?
Qu’il n’y ait plus de gouttes d’huile, il n’y aura plus de lumière, Et l’époux dira : «je ne te connais pas. » Mes amis, que sont ces gouttes d’huile dans nos lampes ?
Elles sont les petites choses de la vie de tous les jours : La joie, la générosité, les petites paroles de bonté, l’humilité et la patience, simplement aussi une pensée pour les autres, Notre manière de faire silence, d‘écouter, de regarder, de pardonner, de parler et d’agir.
Voilà les véritables gouttes d’Amour qui font brûler toute une vie d’une vive flamme.
Ne cherchez donc pas l’Amour au loin ; Il n’est pas que là-bas, il est en vous.
Entretenez bien la lampe et vous le verrez.

C’est précisément pour garder nos lampes allumées que nous vous proposons les quelques démarches que voici :

Prier à la maison

Un temps d’écoute de la Parole de Dieu
La suspension des célébrations religieuses depuis le 2 novembre en raison de la pandémie nous conduit à vous proposer un temps de prière dominical à vivre à domicile en communion les uns avec les autres. Ce temps de prière nous permettra d’intérioriser c’est-à-dire d’accueillir au plus profond de nous-même la Parole de Dieu.

Un temps à vivre dans un lieu préparé
En ce temps où, vu les circonstances, nous sommes déjà souvent devant notre ordinateur, une équipe de paroissiens a préparé ce temps de prière pour qu’il puisse se vivre, non pas devant un écran, mais dans un lieu de votre maison que vous aurez spécialement choisi et préparé pour prier.

Comment le préparer ?
Avant d’écouter la prière dominicale proposée, préparons tout d’abord le lieu où nous serons pour prier. Un lieu dans lequel nous pouvons regarder la croix ou une icône, allumer une bougie, déposer quelques fleurs. Pensons aussi à imprimer la feuille de chant qui nous permettra de chanter en écoutant les chants proposés : le chant thème et le chant en lien avec l’évangile du dimanche.
Une fois que notre lieu de prière est prêt et que nous avons la feuille de chants sous nos yeux, il ne nous reste plus qu’à démarrer le fichier son.

Pour écouter le fichier audio cliquez ici

Prier à l’église

Notre église est également ouverte tous les jours de 8h00 à 12h00 pour nous permettre de :

  • Prendre un moment de prière personnelle pour confier nos proches, les malades, les amis, … au Christ ou à la Vierge Marie. Nous pouvons écrire notre intention de prière dans le carnet disposé devant l’autel sur un lutrin, ajouter notre merci sur le mur des mercis à l’entrée de l’église.
  • Rencontrer un prêtre (de 10h00 à 11h00) pour vivre le Sacrement du Pardon ou une personne pour un moment d’écoute et de partage (de 11h00 à 12h00)

Aux heures habituelles des messes de semaine (9h) et du dimanche (Sa 18h-Di 10h30 et 18h), le Saint Sacrement est exposé sur l’autel et l’évangile du jour est proclamé. Nous pouvons ainsi, en présence d’autres paroissiens, nous ouvrir à la présence du Christ dans sa Parole et le Saint Sacrement exposé.
N’oublions pas que la communion au Christ se vit également dans le service aux malades et aux pauvres et témoigne d’une Eglise présente dans le monde d’aujourd’hui et non pas repliée sur elle-même.

Ce dimanche 8 novembre, comme nous le rappelle la photo ci-dessus, des personnes viendront vivre dans notre église un temps de prière en mémoire d’un défunt de leur famille. Elles repartiront avec la croix sur laquelle est inscrit le nom du défunt. Portons-les dans notre prière.
Dans le mail de mercredi prochain, nous vous proposerons des démarches concrètes pour être fraternellement solidaire des personnes en souffrance. C’est la foi agissante par l’amour qui nous unit au Seigneur.

Bon dimanche à tous !
Alain, votre curé.

Vous pourrez imprimer les chants ici et ici

Texte de l’homélie

Homélie trente-deuxième dimanche du temps ordinaire A

Le jour se lève. L’époux vient à notre rencontre.

Un matin de l’été 1997, deux amis de Karol Wojtyla séjournent dans la villa papale de Castel Gandolfo. Leur chambre est juste en-dessous de celle de Jean-Paul II et, avant l’aube, chaque matin, ils savent, grâce aux bruits sourds de sa canne, qu’il est debout. Ils lui demandent : « Mais (…) pourquoi vous levez-vous si tôt le matin ? » Karol Woltyla, deux soixante-quatrième évêque de Rome, leur répond : « Parce que j’aime voir le soleil se lever »[1].

Le soleil qui se lève, c’est Christ glorieux qui sauve le monde. Le soleil qui se lève, c’est la lumière de la Sagesse dont nous espérons qu’elle illumine les moindres recoins d’ombres de l’existence. Le soleil qui se lève, c’est la victoire définitive du jour sur les ténèbres. Le rougeoiement de l’aurore enflamme l’horizon. Nos cœur se gonflent de joie et battent plus que de raison : l’époux tant attendu, le Christ, vient à la rencontre de sa bien-aimée, l’Église en marche vers son héritage. La nuit de l’attente est finie. L’aube nouvelle se profile. Le soleil levant exprime la foi en la résurrection, celle de la venue du Christ à la fin des temps et l’espérance invincible qui habite le cœur des chrétiens.

C’est le mystère de l’Époux venant à notre rencontre qui se trouve au cœur de l’Évangile de ce dimanche. Nous ne savons ni le jour ni l’heure, mais il vient ! Serons-nous prêts pour le jour où l’éternité surgira dans l’histoire, notre histoire, mon histoire ? Nos lampes brûleront-elles de l’amour suscité par notre foi en Dieu ? Serons-nous du côté des jeunes filles insouciantes, plus exactement, selon le terme grec « môros », des jeunes filles « folles » ou impies qui s’opposent à Dieu et bâtissent sur le sable ? Serons-nous du côté des jeunes-filles prévoyantes dont le cœur veille sans cesse, même si l’époux semble tarder et que l’assoupissement guette ? Elles bâtissent leur vie sur le Roc, elles écoutent la Sagesse, la Parole de Dieu, et la mettent en pratique. Ainsi, elles connaissent le Seigneur et Lui les connaît.

  Pour que l’huile de l’amour, de la vérité, de la pureté, de la douceur, ou encore de la beauté ne viennent à manquer et que la lampe de chacune de nos vies brille de l’éclat de la présence de Dieu en nous, nous pouvons faire nôtre ces paroles d’un chant bien connu de Jean-Claude Gianadda :

Tiens ma lampe allumée, la flamme est si fragile. Ce soir je viens mendier ton pain, ton eau, ton huile. Tiens ma lampe allumée jusqu’à mon domicile. Toi seul peux me guider. Allume dans mon cœur quelque chose de vrai, de pur, de doux, de beau ! Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre. Avec un goût d’amour et des rêves nouveaux. Que mon chemin puisse parvenir à t’atteindre.

Seigneur reçois notre prière. Hâte le pas de ton retour tandis que nous marchons à ta rencontre. Sur le chemin que ne manque pas l’huile de l’amour qui rend concret que nous sommes tous frères.

Nicolas Favart


[1] Anecdote tirée de George Weigel, Jean-Paul II témoin de l’espérance, Paris, JC Lattes, 1999, p.  1034.

Pour tes merveilles, merci Seigneur!

Lors de la dernière réunion kt des enfants de l’Ecoute/Envoi, nous avons découvert la « lettre que le pape François nous avait écrite pour la protection de la planète » (Laudato si).

Nous avons alors proposé aux enfants et à leurs parents, mais aussi à vous qui nous lisez, de profiter de ce congé de Toussaint, pour s’arrêter quelques instants pour s’émerveiller devant la beauté de la nature, d’un geste, … de rendre grâce et de prendre une photo ou de faire un dessin et de le partager à tous en nous l’envoyant par mail à charlotte.demahieu@gmail.com.

Nous les publierons sur le site et les afficherons au fond de l’église sur le mur des mercis.

Merci Seigneur de nous apaiser dans les moments difficiles et de nous aider à garder confiance tout le temps
La richesse de la Nature réside dans cette multitude de couleurs…tout comme c’est le cas de l’Humanité!
Merci mon Seigneur, pour la nature que tu nous as donnée.
Merci Seigneur pour ce moment de partage et le temps que nous avons passé ensemble en famille!
Victor
Photo d’Elysa

Lors d’une promenade en famille, ce merveilleux tableau naturel qui nous émerveille. 
Merci Seigneur, pour ce magnifique paysage et cette chouette balade en famille. Eléonore
Merci Seigneur pour la beauté de la nature. Isaline
Le soleil se lève…  Un nouveau jour commence. 
Sa lumière éclaire l’horizon et illumine petit à petit le paysage. 
Je m’émerveille de découvrir chaque fois quelque chose de différent.
Merci Seigneur ! Toi aussi, tu éclaires ma vie et m’aides à voir les choses autrement. Cécile
Fais de nous des veilleurs! Que nous soyons attentifs à tous ceux qui ont besoin de nous en cette période difficile. Seigneur, donne- nous cette force. Merci
Après avoir passé 3 jours merveilleux dans les Fagnes, qu’elle est belle la nature!
On était tous émerveillés!
Bon we!
Stéphanie et Alexiane

En route vers la Confirmation

Ce 18 octobre à midi, 22 enfants de Braine-l’Alleud seront confirmés dans notre église par le doyen Jean-Louis Liénard, délégué par notre évêque.

Voici le message qu’il leur a adressé :

message du doyen Jean-Louis Liénard aux confirmands

Unissons-nous à la prière des parents pour chacun de ces enfants.

Seigneur, nous te confions ces jeunes qui se préparent à recevoir ton Esprit Saint lors du sacrement de confirmation. Nous te demandons de les envelopper de ta tendresse et de rendre leur cœur disponible à accueillir davantage ta présence dans sa vie. Nous te demandons ta force pour les aider à rester fidèle à l’engagement de chrétien que ces jeunes vont prendre lors de leur confirmation.

Amen